Eclat(s) d'âmes Tome 2 de Yuhki Kamatani

Prix : 7,95€
Format : 12,7 x 18,0 cm
Nombre de pages : 162
Genre : Josei, Seinen
Edition : Akata
Collection : M
ISBN : 978-2-36974-309-5
Numérique : Non

Citation : « - Tu lui as tapé dans l'œil,c'est normal qu'il s'en soit pris à toi.
- C'est dégueulasse... Vraiment Dégueulasse... Sale pédale de merde... Sale... Pédale... De merde ! Va te faire trouer le cul et crève ! [...]
- Mais qu'est-ce que t'as dans la tête !? Pourquoi tu réagis comme ça !?
- Parce que t'es trop con, Tasuku ! »


Quatrième de couverture : Au contact des membres du salon de discussion, Tasuku a fini par s'accepter, mais surtout par accepter l'amour qu'il éprouve. Pour autant, il ne sait pas encore comment il doit se comporter au quotidien, auprès de ses camarades, mais surtout auprès de celui qu'il aime. Au contact de Misora, plus jeune membre du salon, mais aussi porteur d'un "secret" compliqué, le lycéen va continuer à se poser des questions…

Dans ce tome on découvre que 
Tasuku n’est pas le seul à être en quête de son identité.

Comme quoi, je suis efficace : voici la seconde chronique de la journée ! Mais que je suis géniale. Oh, on rigole pas ! Faut bien se jeter des fleurs de temps en temps (les autres nous envoient seulement des roses avec pleiiiin d’épines qui tapent évidemment dans l’oeil, sinon c’est pas drôle !).  

Donc, voici la chronique du second tome d’Eclat(s) d’âmes, que j’ai lu immédiatement après le tome 1. Comme dit pour le tome 1, cette saga n’a pas volonté d’être un page turner, mais je me suis tellement accrochée à ces personnages que j’ai sauté sur le tome 2. 

Dans ce second tome, nous allons nous pencher un peu plus sur un autre personnage : Misora, un jeune garçon avec une façon d’être qui peut sembler particulière. Je vous la dirais bien, mais je sens que vous allez crier au spoil, alors qu’on l’apprend au tout début du tome 2. Il est au collège et ne s’assume pas dans tous les aspects de sa personnalité.  

Je l’ai dis dans ma phrase d’accroche, Tasuku n’est pas le seul à se chercher. Misora, contrairement à ce que pense Tasuku, ne peut pas être rangé dans une case bien précise. Il est trop lui-même pour ça. Notre héros a du mal à voir les personnes qui l’entoure sans leur attribuer une étiquette. Étrangement, même si vous n’êtes pas dans leur cas de figure, je peux vous dire qu’on y voit un reflet de la société : chacun d’entre nous porte une étiquette sur son orientation sexuelle, sur ses préférences, et nous sommes juger par les autres. Pire, on essaie nous-même de nous attribuer une étiquette.

Misora est devenu mon chouchou avec ce tome ! Ce petit est tellement réaliste, il comprend des choses que Tasuku n’est pas encore apte à cerner. Et j’ai envie qu’il lui mette un peu de plomb dans le crâne (je vous jure qu’à un moment j’ai failli entrer dans le manga pour en coller une à Tasuku, espèce de con**** !).  

Plus on avance dans la saga, plus on remarque que même si ce manga traite d’une partie de la population silencieuse, et souvent en souffrance, on peut tous s’y retrouver, comme je l'ai déjà dis dans la chronique du premier tome. Qui n’a pas déjà été jugé sur quelque chose d’aussi subjectif que ses goûts ? Plus je lis ce manga, plus je suis touchée par le combat quotidien des membres de l’association à se connaître eux-mêmes et à s’assumer. D’autres problématiques se greffent sur nos personnages, tel que les attouchements dans la rue (c’est LA que Tasuku est un con**** !).  

Je ne pensais pas que ce manga me toucherait autant, sachant que je ne fais pas partie de cette communauté, et que je n’ai pas eu beaucoup de difficulté à trouver mon identité lorsque j’étais ado. Et pourtant, je suis touchée en plein cœur, je comprends la douleur des personnages qui ont du mal à s’assumer comme ils sont (car même à 23 ans on ne s’assume pas totalement !).

Même si on voit que Tasuku apprend a accepter ses sentiments envers un homme, qu’il assume devant les membres de l’association son attirance, j’ai eu l’impression que ce tome était plus un tome dédié à Misora. Je ne sais pas si vous avez la même impression, mais on en apprend plus sur Misora que sur Tasuku (à part que c’est un débile !). 

Ce manga, il me retourne le cerveau, même lorsque j’ai le nez dans la chronique ! C’est quand même fou non ? Ça montre que ce manga marque les esprits, et que ce n’est pas un livre anodin. Si vous avez l’occasion, feuilletez-le, déjà vous pourrez constater la beauté du dessin, et ensuite la richesse de ce manga (oui, avec un simple coup d’œil vous voyez que c’est un manga riche !).

Ma note : 18/20

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