Fil de Fer de Martine Pouchain

Prix : 12,00 €
Format : 13,5 x 20,9 cm
Nombre de page : 215
Genre : Historique, Jeunesse
Edition : Flammarion
ISBN : 9782081413207
Numérique : Oui

Citation : « Parfois je me disais que ce serait peut-être mieux de laisser les femmes s'occuper du monde. »









Quatrième de couverture : C'est la guerre. Gabrielle, surnommée Fil de fer, doit quitter son village pour fuir sur les routes de France avec sa famille. Au cours d'un exode dur et périlleux, Fil de fer rencontre un garçon mystérieux. C'est le coup de foudre. Qui est ce beau jeune homme qui n'a jamais faim ou soif ?

L’exode comme si vous y étiez…

Wow, mon entrée en matière est lugubre ! Ça ne me ressemble pas beaucoup ça… On la refait ! Venez découvrir la vie bouleversée de Gabrielle et de sa famille lors de la seconde guerre mondiale (imaginez la brume autour de ma phrase, ce sera encore plus saisissant !). C’est ici ce qui m’a attiré dans ce roman : une vision de la second guerre mondiale. Depuis que j’ai lu Poussières d’Etoiles, j’ai envie de lire plus de roman de fiction sur cette période ! Je ne pouvais donc pas passer à côté de Fil de fer dans ses conditions !

Dans ce roman nous suivons donc Gabrielle, alias Fil de Fer, et sa famille dans le petit village de Mesnil-en-Arrouaise. Tout y est paisible au début de la guerre, tout y reste paisible un long moment, jusqu’au jour où leur petit village est bombardé. C’est alors que Gabrielle et sa famille partent sur les routes direction la Bretagne ! Un long voyage épuisant et dangereux durant lequel elle rencontrera Gaétan, un garçon étrange, qui parle peu et n’a jamais soif ni faim. 

Je ne l’ai pas dit dans ce qui peut être appelé mon introduction, mais je remercie mon cactus alias Laetitia de me l’avoir offert ! Depuis que je l’avais vu je n’avais qu’une envie : le lire ! Et je ne regrette absolument pas puisque, même si ce n’est pas un coup de cœur, ça a été une très bonne lecture.

Le premier point positif est l’immersion dans l’époque de la seconde guerre mondiale. A peine quelques lignes lues que j’étais totalement à la place de Gabrielle, dans son rôle de paysanne qu’elle ne supporte pas. Quand la famille de Gabrielle est obligée de fuir leur village natale, je ne suis sentie comme eux, triste de quitter mon chez-moi, mais heureuse de me dire que j’allais voir de nouveaux horizons. Ce sentiment étrange n’est d’ailleurs pas le seul que l’on ressent tout au long de ce roman. Tantôt effrayée, tantôt nostalgique, et même parfois heureuse, ce roman est une foison d’émotions !

J’ai beaucoup aimé les personnage aussi, surtout Gabrielle qui ne se sent pas à sa place et voudrait voir d'autres choses dans sa vie que le village. Elle se pose beaucoup de questions sur sa raison d’être, sur le comportement des autres, sur ce qu’elle désire, et voir tout ces doutes chez une gamine de 15 ans (sans vouloir vexer quiconque) m’a ramené à mes propres questions exactement au même âge. Comme quoi, une adolescente pendant la guerre pouvait avoir les mêmes préoccupations que des adolescentes à notre époque !

Mais même si je me suis bien immergée dans cet univers, le roman est trop court à mon goût… C’est souvent le problème avec les petits romans, il n’y a pas forcément autant de descriptions que ce que j’aimerais. De plus cela fait que les personnages ne sont pas très approfondis, à part le personnage principale. Je pense que c’est ça qui m’a manqué dans ce roman : un temps pour connaître les personnages et m’attacher à eux réellement. 

Je ne peux décemment pas dire d’autres points négatifs sur ce roman puisque c’était une lecture somme toute sympathique, qui se lit rapidement et qui est très intéressant. Je le conseille pour voir un peu plus ce qu’était la guerre pour les civils de l’époque.
Ma note : 18/20

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