Dernière Heure Tome 4 de Yû

Prix : 7,95€
Format : 12,7 x 18,0 cm
Nombre de pages : 227
Genre : Poésie, Seinen, Science-Fiction
Edition : Akata Editions
Collection : L
ISBN : 978-2-36974-250-0
Numérique : Non

Citation : « Quelque chose manquait. Qu'est-ce que c'était ? Je ne savais pas de quoi l'avenir serait fait, et j'avais l'impression qu'une partie de mon être était vide. C'était une sensation très étrange.  »




Quatrième de couverture : L'hiver est tombé sur la petite île d'Aoshima, glaçant les paysages, mais surtout le coeur de Saku, Miyako et Shinokawa, devant subir quotidionnement l'annonce de la perte d'un de leurs camarades. Et tandis que le nombre d'élève diminue inexorablement, les derniers adultes présents sont également appelés sur le front. La fin de la guerre semble proche mais… quelle sera sa conclusion ?

La conclusion tant attendue arrive enfin de la saga arrive enfin, 
avec son lot d'émotions diverses et variées.

Vous savez maintenant que je suis dingue de cette saga. Ce n’est pas juste un « j’aime bien » ou « c’est sympa ». C’est au-delà de ça. Et j’avais hâte d'avoir le fin mot de l'histoire, d'avoir les dernières réponses à mes questions. J’ai traîné la patte pour le lire, comme toujours, et je pense que le fait que ce soit le dernier tome n'y est pas pour rien...
Pour une fois, je ne vais pas vous donner un résumé de ce tome. Déjà parce que je m’en souviens assez mal pour réussir à vous pondre un truc correcte, mais surtout parce que, avec cette dernière chronique sur Dernière Heure, j’ai envie d’aller plus loin qu’une simple chronique et de vous faire un avis plus global.  

Comme pour les précédents tomes, nous retrouvons Saku, qui est notre beau et grand héro, en compagnie de Miyako, son amie d’enfance, et Reina, la citadine venue s’abriter sur la petite île d’Aoshima (comment résumé sans résumé, leçon n°1 !). Avec la guerre qui fait rage sur le continent contre des ennemis inconnus, nos jeunes héros se retrouvent bien vite seuls dans ce monde dévasté. Leur solitude transpire à chaque dessin, leur désarrois se voit sur les expressions de leur visage. Au bout de quatre tomes, on a eu le temps de s’attacher à eux, qui sont nos survivants à nous. Et les perdre seraient terribles.

D'ailleurs ce n'est que maintenant que j'y pense... Ce dernier tome nous montre le véritable personnage principale, celui qui porte cette histoire et en est la conclusion. Pour moi, naïvement, notre personnage centrale, celui sur lequel repose tout, c'est Saku. Je vous conseille, après avoir lu ce tome, de regarder toutes les couvertures côtes à côtes. Un détail devrait vous sauter aux yeux.  

Parlons un peu de cette univers, qui tellement riche et fort que je ne sais pas vraiment comment vous le présenter pour vous en montrer la splendeur (certains dirons que j'exagère, je vous jure que non) . Ce dernier tome nous donne toutes les réponses à nos questions, et ce n'est ni un happy end, ni un drame herculéen. J’ai eu le souffle coupé en découvrant la vérité, en découvrant qui sont les ennemis du Japon.

Quand j’y repense, mon cerveau hurle « mais quoi ?! Pardon !? » et en même temps je n’aurais pas pus voir de meilleures explications et une meilleure fin. 
Par contre, même si nous avons des indices dans les précédents tomes (ils sont quand même bien planqués les filous), la révélation arrive presque comme un cheveux sur la soupe. J’aurais aimé que cela soit amener peut-être plus doucement, avec plus de souplesse dans la narration. C’est le seul point qui m’a un peu désarçonné car même si l’explication arrive abruptement, elle est crédible dans cet univers.  

Je fais un peu machine arrière pour vous re-parler de l’univers beaucoup plus riche que ce que j’avais cru au départ. A mes simples yeux de mortelle, il s’agissait juste d’une guerre au Japon contre un ennemis inconnu. Rien de bien épique ou folichon pour mérité qu'on s'y arrête. Mais au fil des tomes j'ai retrouver un arrière goût de Dead Dead Demon’s Dededede Destruction, une autre saga bullère que j’adore. Il y a une atmosphère dans ce manga qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page du dernier tome, qui bascule tantôt du côté quotidien, tantôt du côté occulte, et qui nous met comme dans un état second.

Et je vais terminer là-dessus, parce que sinon je vais radoter comme une mamie ! Pour conclure rapidos muchachoscette fin est à la fois terrible et magnifique. J’ai encore une boule dans la gorge en y repensant ! En plus des dessins percutants, nous avons un scénario qui tient la route, qui nous surprend, et nous émeut (j’aime bien ce mot il est marrant !). C’est pour moi un indispensable du genre.

Ma note : 17/20

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