Eliza et ses monstres de Francesca Zappia

Prix : 18,90€
Format : 13,6 x 21,5 cm
Nombre de pages : 400
Genre : Contemporain
Edition : Robert Laffont
Collection : R
ISBN:  9782221215432
Numérique : Oui

Citation : « Comme la vie, ce qui donne son sens à une histoire c'est le fait qu'elle se termine. »

Quatrième de couverture : Dans la vie de tous les jours, Eliza Mirk est une fi lle timide, intelligente, un peu étrange et… qui n’a pas d’amis.
Dans sa vie en ligne, Eliza est LadyConstellation, créatrice anonyme de La Mer infernale, un webcomic extrêmement populaire.
Avec des millions de followers et de fans à travers le monde, son alter ego est une véritable star.
Mais Eliza ne peut s’imaginer aimer le monde réel plus qu’elle n’aime sa communauté numérique.
Puis, un jour, Wallace Warland arrive dans son lycée et Eliza va vite se demander si la vie ne mérite pas d’être vécue hors ligne…

Prenez-garde : la mer est pleine de monstres…

Je sais que vous avez vu ce roman partout lors de sa sortie (même avant pour être juste…). Personnellement, je trouve que cette promotion a frôlé l’indigestion. Dans ce genre de cas, vous me connaissez, j’ai tendance à partir dans l’autre sens. Mais pas cette fois. J’avais envie de lire ce roman avant tout ce tapage médiatique, et ce n’était pas ça qui allait m’arrêter (même si mon âme de lectrice rebelle s’est révoltée contre autant de promotion…). J’ai donc foncé dès que possible sur ce roman qui, vous allez le voir, ne m’a pas laissé indemne.

Petit résumé personnel de l’histoire. Eliza Mirk est une ado presque comme les autres, qui ne cherche pas les ennuis, rases les murs, un peu ermite, mais pas une méchante gamine. LadyConstellation est la dessinatrice de la célèbre bande dessinée en ligne La Mer Infernale qui réunit autour d’elle un parterre de fans. Les deux ne sont qu’une seule et même personne. Et comme souvent, c’est un garçon qui va bouleverser la petite vie bien rangée non seulement d’Eliza Mirk, mais aussi de LadyConstellation.

En lisant la quatrième de couverture ainsi que mon résumé, vous vous dites “ouais c’est bien mignon mais c’est juste une romance classique avec une nana mal dans sa peau”. Et bien j’ai l’immense joie de vous contredire ! Moi-même en lisant le résumé je me disais que ça allait être quelque chose d’assez cucul pompon, avec une adolescente ermite qui sort de sa coquille. Il y a de ça, à la différence que Eliza n’est pas mal dans la peau de LadyConstellation, et qu’elle ne pense rien de particulier sur elle-même. Dans la peau d’Eliza, elle se contente d’avancer. Dans la peau de LadyConstellation, elle avance à coup de crayon dans le monde de la fiction, armée de sa BD.

Bien sûr il y a Eliza, mais pas que ! Le personnage masculin est également très intéressant et attendrissant. Wallace, qui écrit de la fanfiction, ressemble beaucoup à Eliza. Introverti, plonger dans sa passion, j’ai autant aimé ce personnage que celui d’Eliza. Mais l’adolescente est un peu particulière à mes yeux, pour la simple et bonne raison que je me suis retrouvée au même âge qu’elle, aussi ermite, le nez dans mon travail de création, et j’étais ce qu’on peut appeler le Schtroumpf j’aime pas les gens ! J’avais ma passion que peu comprenait, et je m’en fichais un peu.

Mais assez parlé de mon passé brillant et chromé, parlons un peu plus de mon avis sur ce roman parce que pour le moment je ne dis pas grand chose !

Déjà j’ai adoré les deux personnages, vous l’aurez compris ! Ils sont attachants, attendrissants, et je trouve qu’on se met très bien à leur place (même si à la fin j’ai eu une envie dingue de boxer Wallace qui mettait la pression à Eliza !! *poings serrés*) ! Je voudrais plus souvent des personnages comme ça, avec des réactions sincères et imprévisibles !

Je veux également plus d’histoires comme celle-ci, qui sont à la fois difficiles mais douces. Je vous avoue que j’ai eu la petite larme dans les cinquante dernières pages avec le mal être d’Eliza et ses “monstres” intérieurs… L’auteure à une plume qui se prête bien à cette exercice, et j’ai très envie de découvrir d’autres livres d’elle (par exemple j’ai Je T’ai Rêvé qui m’attend dans ma bibliothèque depuis bien longtemps !).

Je vais vous confier quelque chose : je voudrais garder ce petit bijou rien que moi. Je n’ai pas envie de partager ce coup cœur qui est maintenant placé au stade de livre doudou. A chaque fois que je me replongeais dans cette histoire, je me sentais comme mise à nue. Sincèrement, c’est un sentiment étrange et reposant. Je vous le conseille, vous vous en doutez, mais sachez aussi garder une part de ce livre pour vous si vous êtes autant touchée que moi. Je pense que chacun sera sensible à sa façon, et je n’ai pas envie de vous en dire plus sur la façon dont moi j’ai été sensible.

Coup de cœur !